Elle ne diffère de la greffe (figure 36) que par le nombre de scions placés sur le sujet ; son application est absolument semblable, excepté que les deux rameaux sont placés à l’opposite à la circonférence du sujet. Elle est employée ordinairement pour les forts sauvageons et de fortes branches.
Insertion des figures 37 et 37bis
La greffe à quatre scions (fig. 37bis) est peu usitée ; le sujet, fendu en quatre parties, présente l’inconvénient grave d’une plaie difficile à cicatriser.
La greffe en fente sur le rosier, par les mêmes procédés, peut produire des fleurs quelques mois après l’opération. Le sujet doit avoir deux ans de plantation pour donner de bons résultats.
Il arrive fréquemment qu’un arbre, après plusieurs années de plantation et ayant déjà une certaine grosseur, se trouve rompu par un coup de vent, ou tout autre accident, à une certaine hauteur, et quelquefois même près de terre ; au lieu de l’arracher, on le greffe au-dessus du collet des racines, en plaçant deux scions comme je l’ai indiqué figure 37. Dès
