Page:Santerre - De la culture des arbres et des arbustes fruitiers, 1903.djvu/89

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exactement lorsqu’on les applique l’une contre autre. Ces entailles pénètrent jusqu’à l’aubier et jusqu’au bois. Lorsque le rapprochement a lieu, les libers doivent se trouver en contaet sur le plus grand nombre possible de points. On maintient la jonction par des liens appropriés à la résistance présumable, et l’on soustrait les plaies à l’influence de l’air et de l’humidité autant qu’il se peut. On surveille pour empêcher que la ligature ne forme des étranglements, et l’on sèvre lorsque la reprise est assurée. Pour cela on commence par entailler la greffe au-dessous de son point de jonction quinze jours à l’avance ; huit jours après, on prolonge l’entaille aux deux tiers de l’épaisseur ; entin on coupe détinitivement.

insertion de la figure 45

Ensuite on retranche la tête du sujet au-dessus de la ligature. Elle n’a que peu ou point d’utilité pour les arbres qui viennent sous notre climat.

Greffe en approche avec esquille.

insertion de la figure 46

On fait sur la tige du sujet une plaie ainsi que sur la greffe, comme il est indiqué pour la manière précédente ; on pratique dans chacune des deux plaies correspondantes une esquille en sens inverse (fig. 46), et l’on rapproche les deux