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MŒURS FIN DE SIÈCLE


nal du matin, qui le ridiculisait, le décida à un décollage. Il rentra rue Campagne-Première, où il trouva des lettres et des dépêches de madame Israël et de sa mère : on lui demandait s’il voulait oui ou non se marier.

— Ma tête, ma pauvre tête ! s’écria-t-il désespérément.

Et il oublia tout, son voyage à Monte-Rubio, son flirtage avec Mani-Mina. Il fut surpris des reproches qu’on lui adressa.

— Eh bien, marions-nous au plus tôt, que l’on fasse une fin.

Mais il la voulait rapidement bâclée, cette fin.

— Tu nous as fait une peur ! lui dit madame de Noirof ; pense donc que je suis ruinée ! Comment veux-tu que je vive ? Enfin, j’ai prétexté tes vingt-huit jours, et j’ai amené ta future belle-mère à doubler la dot. Ah, tu peux te vanter que je t’aime bien.

Le mariage se sacrementa à Saint-Germain-