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MŒURS FIN DE SIÈCLE

X

Le Temps, pour féconder la nature amoureuse,
 Ensemence d’oubli tous les sillons qu’il creuse.
Sur l’axe de la Mort, le ciel roule, établi.
 Les sourires d’avril se composent d’oubli.


Mais la route était ingrate. Poudreuse, coruscante, elle filait à travers la campagne que les floraisons constellaient de myriades de pierreries ; elle filait dans un excès de verdure. Le paysage verdissait excessivement, le vert aveuglait, balafré, dans le fond, sur la hauteur, par le mur gris sale de clôture du parc de Lhay. Sur les arbres, parmi les pâleurs