Page:Sarcey - La route du bonheur, 1909.djvu/7

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PRÉFACE


Ma chère cousine, je vous offre ce livre, dont le titre, du moins, est joli… Trouverez-vous les chapitres qui le composent à votre goût ? C’est ce que j’ignore ; mais j’y ai versé le meilleur de mon cœur et c’est par là, peut-être, qu’ils vous toucheront. Je n’ai pas de prétention aux belles-lettres, cousine, et seulement celle d’aimer la jeunesse d’un amour plein d’enchantement, de la vouloir heureuse, de tâcher de lui être utile et de m’y employer de mon mieux. L’éclosion de cette merveille délicate, frêle, légère, impulsive, qu’est une âme d’enfant, et son épanouissement vers la vingtième