Merci !… (Elle retombe. — Azzolino fait un pas pour aller à elle. D’un geste, Malerba et Ugone arrêtent ce mouvement, et l’Évêque se retire avec le clergé.)
Adieu ! Orso !…
Vois dans nos larmes tout ce que nos mains ne peuvent plus te dire.
Adieu !… (Ils se retirent par le chœur dont on ferme les grilles. — Tout le monde s’éloigne lentement, sans les quitter du regard. — L’église reste vide. — Les grilles fermées. — Au fond, la grande porte se referme avec un bruit sourd. — Puis le bruit d’une autre porte qui se ferme plus loin, puis une autre porte encore plus loin. — Puis le silence.)
Scène VII.
(Orso, qui a tressailli à chaque porte qui se ferme, se penche sur Cordelia avec l’espoir de lui cacher ce qui se passe.)
Orso… où es-tu ?
Ici… près de toi !…
Qu’est-ce que ce bruit ?
Ce sont les portes de l’église que l’on ferme !…
Pourquoi me laisses-tu dans cette église où j’ai si froid ?…