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LES DAMES.
- Oh ! c’est fort !
TOUT LE CHŒUR.
- C’est vif !
ROBIN, ROFFRE, SCHOPP, TRUCK, PIPERTRUNCK, TRAC
, au prince.
- C’est roide !
FRIDOLIN.
- Eh bien ! quoi !
- (bis) Il éternue et l’on s’en prend à moi !
CAROTTE, à Cunégonde, en montrant le prince.
- (bis) Il est bien enrhumé, ma foi !
(Même jeu.)
- Atchou !
CUNÉGONDE.
- Encore !
CAROTTE.
- Atchou !
KOFFRE.
- C’est fort !
CAROTTE.
- Atchou !
LES COURTISANS.
- C’est roide !
CAROTTE.
- Atchou !
PIPERTRUNCK.
- C’est vif !
CAROTTE.
- Atchou !
TOUS.
- Ah ! prince !
FRIDOLIN, ahuri.
- Il éternue et l’on s’en prend à moi !
(Pendant ce temps, Carotte boit successivement tous les verres de punch de deux plateaux qu’on lui présente.)
CUNÉGONDE, à Fridolin.
- A la boisson l’on se livre,
- Et voilà comme on est gris.
FRIDOLIN.
- Moi gris ?… insolents, téméraires !
- Vous mentez !
TOUS, se précipitant vers lui comme s’il eût tout bu, et qu’on voulût l’empêcher de continuer.
- Prince ! arrêtez ! arrêtez !…
- Vous avez bu tous les verres !
(On lui montre les verres vides, tandis que Carotte se frotte le ventre.)