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cavité buccale, C le larynx, contenant la glotte ɜ entre les deux cordes vocales.

Dans la bouche il est essentiel de distinguer les lèvres α et a, la langue β — γ (β désignant la pointe et γ tout le reste), les dents supérieures d, le palais, comprenant une partie antérieure, osseuse et inerte f-h, et une partie postérieure, molle et mobile ou voile du palais i, enfin la luette δ.

Les lettres grecques désignent les organes actifs dans l’articulation, les lettres latines les parties passives.

La glotte ε, formée de deux muscles parallèles ou cordes vocales, s’ouvre par leur écartement ou se ferme par leur resserrement. La fermeture complète n’entre pour ainsi dire pas en ligne de compte ; quant à l’ouverture, elle est tantôt large, tantôt étroite. Dans le premier cas, l’air passant librement, les cordes vocales ne vibrent pas ; dans le second, le passage de l’air détermine des vibrations sonores. Il n’y a pas d’autre alternative dans l’émission normale des sons.

La cavité nasale est un organe tout à fait immobile ; le passage de l’air peut être arrêté par le relèvement de la luette δ, rien de plus ; c’est une porte ouverte ou fermée.


    établies ci-dessous. Mais il s’agit là de questions de forme, de mise au point, et le lecteur se convaincra que ces changements n’altèrent nulle part la pensée de F. de S. (Ed.).