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��Additions et Corrections.

p. 8. La présence de l'r-voyelle en ancien perse paraît se trahir dans le fait suivant. Au véd. mârtia correspond martiya (ou plus simplement peut-être martya); au véd. mrtyii est opposé (uva-)marshiyu, soit (uvâ-) marshyu. Indu- bitablement la différence des traitements qu'a subis le t tient à ce que 1'/, dans martia, était voyelle et dans mrtyû consonne. Mais cette différence n'est déter- minée à son tour que par la quantité de la syllabe radicale, et il faut, d'après la règle de M. Sievers, que la syllabe radicale de -marshyu ait été brève, en d'autres termes que Vv y ait fonctionné comme voyelle. Peut-être le r existait-il encore à l'époque où l'inscription fut gravée, en sorte qu'on devrait lire nvâmrshyu.

P. 11, note. M. Curtius admet une déviation semblable d'imparfaits deve- nant aoristes pour les formes énumérées Verb. V 196 seq.

P. 11, lignes 15 seq. On peut citer en zend çc-a-ntu de çac et en sanskrit r-a-nte, r-a-nta de ar.

P. 11, note 1. Biff'er stdati (cf. p. 161).

P. 16. L'hypothèse proposée (en note) pour idWuj est, comme je m'en aper- çois, fort ancienne. V. Aufrecht, K. Z. XIV 273 et contre son opinion A. Kuhn, ibid. 319.

P. 17. L'étymologie présentée pour got. haurn est insoutenable. La forme runique horna (ace.) suffit à la réfuter.

P. 20. A Tiadeîv de irevd se joignent \axeîv de Xeyx. X<*^êîv de x^^b, boKeîv de *beTK; v. le registre. — Pour l'aoriste redoublé, cf. p. 101, 1. 13.

P. 21, lignes 17 seq. Depuis l'impression de ces lignes M. Brugmann a publié sa théorie dans les Beitrage de Bezzenberger II 245 seq. Signalons une forme intéressante omise dans ce travail: àiT-éq)aTO* àTtéôavev (Hes.) de qpev. Contre la reconstruction de formes comme *ëKU)aev de kou (Brugmann p. 253) cf. ci-dessus p. 170 i. n.

P. 30, ligne 25. Ajouter: «lorsqu'il ne le supprime pas.» Il n'est pas besoin de rappeler l'ace, pan-a et les formes semblables.

P. 31, note 4. La vue du travail en question, réimprimé à présent dans le second volume des Studj Critici, nous eût épargné de parler de plusieurs points (p. 29 se(i.) qui s'y trouvaient déjà traités, et de main de maître, par M. Ascoli.

P. 32, ligne 16. Vérification faite, il faut joindre à açmâsyà le composé uJcéànna de uksân et anna.

P. 36. La note 1 devait être ainsi conçue: Le moyen punnte (= punnte), où l'absence d'à suffixal est manifeste, ne permet pas d'hésiter sur la valeur du groupe an dans 2^^^^<-i^^i^-

P. 40, ligne 23. «L'g ne termine le mot que dans ce cas-là.» Cela est erroné. Nous aurions dû prendre garde à kore et aux pronoms me, tç, se, formes où ç final est notoirement sorti de ê long -f nasale. Néanmoins l'opinion mise en avant relativement à ime ne nous paraît pas de ce fait improbable.

P. 40, note. Comme, dans le travail cité, M. Osthoff" ne vise qu'un cas particulier de l'r-voyelle, il est juste de rappeler que l'existence de ce phonème n'a été affirmé d'une manière générale que dans l'écrit de M. Brugmann sur les nasales sonantes. Ce qui revient exclusivement au premier savant, c'est d'avoir

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