Page:Saussure - Recueil des publications scientifiques 1922.djvu/567

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\>^^:ie uii usage des caractères grecs au moins aussi répandu et ac- climate (ju'en Phrygie. Les Cappadooiens écrivaient sur bloc libre (taillé ou non), les Phrygiens sur le roc. De là seulement la diffé- rence du butin épigraphi(|ue dans les deux contrées, qui a pu faire croire à une pénétration hellénique l)eaucoup moins intense dans l'une d'elles.

Dimensions de la pierre. — Longueur (sens où courent les lignes): 90 centimètres. Largeur du côté A (apparaissant dans le dessin en hauteur): 84 centimètres. Largeur du côté l.i (très iné- gale"): 55 centimètres.

]/i(ine 1. — L'estampage n'a conservé que les lettres otuFoi- Feiei.TY; mais la })hotograpbie du Musée Ottoman (planche 11) est si nette qu'elle permet de se passer de tout autre document. Les copies donnaient, l'une sans faute, OTuFoiFeT€ieTTvaie, l'autre oTuFoi- F6TeieTY|uaie.

Le léger enfoncement (pli existe au haut de l'i de -Foi- ne l)ermet point d'y reconnaître un T.

Lif/ne 2. — La copie A donne io(Tv..pvavep€crei; l'autre , hésite entre: loaviaejPvavePecei et iocrv[(Je]-pvavepeo'ei.

Par une première suite de corrections, rendues certaines ou par l'une des photographies* ou par toutes deux, on obtient, au lieu <ie cela, loavi — vaveFedeTi; et la seule partie momentanément douteuse de la ligne est ce qui vient après lOffvi-.

L'intervalle entre locrvi- c^t -vave est d'abord incontestablement de liais lettres, non de deux, comme il résulterait des copies. Ces trois lettres, (pioique visibles, ne sont malheureusement pas lisibles sur la photographi(! de Constantinople; mais elles sont encore re-

��I. Le F (.lans -eFe-, n'est, il est vrai, garanti que par la phologra[)hie ilo Cimslantinople, (jui sur ce point parait positive. Celle du nioulago semblait iii- liiquer un signe comme f ou f*, qui n'aurait pas été trop en contradiction avec le p lie la coj»ie. Il y avait un intérêt assez grand à ce (}u'on pût être tixé sur cet /•. Avec la lecture -avepeoeTi-. le rapprficbenient du f?rec àvépeç (ou àvr|p) devenait pour ainsi dire inévitable, aurait en tous cas joué un rôle dans les essais de traduction, et lancé les chercheurs sur une piste absolument fausse comme nous le voyons. Kl, chose curieuse, on pouvait d'autant moins y échapper que non seulement la première ligne contenant yvaie faisait souRer }tar ce mot à fijvri, mais que la <[uatrième semble présenter Yvaa, voire f^aa €ti (comme uvfpea CTi à la deuxième) voire encore -fvaa || Ti avec e à (piaire barres (comme avtpeo II Ti. seul autre e.xemple de l'e à <|uatre i)arres).

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