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le vallon
Ne sors jamais qu’à demi
De cette écorce native
Et reste à jamais captive
De ce silence endormi,
Ô Beauté triste et pensive
Danse.
Que le geste de la main
Cache ton regard farouche ;
Ne laisse errer sur ta bouche
Que le murmure incertain ;
Voile dans ta chevelure
Ta nudité qui s’épure
Sur le fond clair du matin
Et prompte dans la ramée
Fuis blanche et dissimulée.