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fuites légères

Peser sur l’azur pâli,
Sur les rameaux endormis ;
Efface-toi, chant de l’âme
Où se mêlent des soupirs
Dans la fuite molle et calme
Des voix qu’on ne peut saisir.




Poésie.



Dans la pelouse endormie
Sous l’azur pâle et rêveur,
Les brises en accalmie
Bercent les bouleaux pleureurs.
En ce silence de rêve
Une voix d’oiseau
Seule et divine s’élève
Des bouleaux.