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la mort en croupe


LE PREMIER SOLEIL SE COUCHE


Où vont les flots des mers, où vont toutes mes âmes ?
Que ne suis-je restée à l’aube de mon temps
Quand les pigeons soyeux ployaient leurs molles rames,
Au-dessus des maisons, dans un ciel de printemps,
Quand les roses gonflaient la fraîcheur de leurs joues
Pour souffler des parfums aux lézards éblouis
Et que le crépuscule avec un bruit de roues
Entraînait le jour pâle au tombeau de la nuit.