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On voit par ce tableau : | |
175. 1° Que la gamme majeure ne contient qu’un seul intervalle augmenté, la quarte[1] ; et qu’un seul intervalle diminué, la quinte (renversement de la quarte augmentée) ; Que la gamme mineure (celle avec sixte mineure et note sensible) offre une quinte augmentée, deux quartes augmentées, une seconde augmentée ; et le renversement de ces intervalles, une quarte diminuée, deux quintes diminuées et une septième diminuée ; | |
176. 2° Que la note sensible, sauf une exception[2], entre dans les intervalles augmentés ou diminués qui se font avec les notes de la gamme. La note sensible est le son grave des intervalles diminués ; elle est le son aigu des intervalles augmentés. L’exception que nous venons de signaler a pour objet la quinte diminuée formée sur le 2e degré de la gamme mineure, et son renversement, la quarte augmentée. |
- ↑ D’après la classification dont nous avons parlé pages 86 et 87, la gamme majeure n’offre que des intervalles majeurs et mineurs. (Nous ne parlons pas de l’octave, qui est toujours juste.)
Les intervalles augmentés et diminués sont toujours le résultat d’une altération chromatique, et la gamme mineure n’en contient que par sa note sensible, qui est une altération. Cela est rationnel.
Voici les intervalles, dans les deux modes, d’après cette classification.
- ↑ Cette exception n’existe pas d’après la classification indiquée pages 86 et 87. Voyez d’ailleurs la note ci-dessus.