RÉSUMÉ.
A. La durée proportionnelle des sons s’indique au moyen de la figure qu’on donne aux notes.
B. Par leur position sur la portée, les notes marquent l’intonation ; par leurs formes diverses, elles marquent la durée.
C. Les noms que reçoivent les notes, comme signes de durée, se rapportent à leur forme. Ces noms sont :
Ronde, blanche, noire, croche, double croche, etc.
D. Les figures de notes, désignées par ces noms, indignent ordinairement des valeurs binaires : la ronde vaut deux blanches ; la blanche vaut deux noires, etc.
E. Il y a, pour chaque valeur de note, un signe de silence correspondant : la pause, qui équivaut à la ronde ; la demi-pause, à la blanche ; le soupir, à la noire ; le demi-soupir, à la croche, etc.
F. À ces signes de valeur (notes ou silences), on peut appliquer le point d’augmentation, lequel a pour effet d’accroître de moitié la durée de la note ou du silence dont il est précédé : une ronde valait deux blanches ; pointée, elle en vaudrait trois. Le point d’augmentation rend donc la valeur qui le reçoit divisible par trois.
G. On peut placer après une note deux et même trois points d’augmentation ; chacun de ces points égale la moitié de la valeur dont il est immédiatement précédé.
H. Les signes que nous venons de mentionner expriment des rapports binaires ; cependant la division ternaire de la durée est aussi fort naturelle.
I. Il n’y a pas de figure particulière pour noter les produits de cette division.
J. Le point d’augmentation est souvent employé comme moyen de division ternaire ; on pointe la note afin de la rendre divisible par trois.
K. Mais il y a des cas où une valeur simple doit recevoir la