division ternaire. Pour exprimer cette division, il faut avoir recours au triolet.
L. Un triolet est donc un groupe de trois notes égales équivalant à une valeur simple (une note non pointée).
M. On écrit le triolet avec les figures de la division binaire, mais en marquant le groupe du chiffre 3.
N. Si l’on divise par deux chacune des notes d’un triolet, il en résulte un groupe de six notes qu’on nomme sixain ou sixtiolet.
0. Le sixain est indiqué par le chiffre 6 placé au-dessus du groupe.
P. Le sixain ne doit pas être confondu avec le double triolet, l’accentuation rhythmique groupant par deux les notes du sixain (trois fois deux notes), et par trois les six notes du double triolet (deux fois trois notes).
Q. On rencontre quelquefois des groupes de valeurs irrégulières. Comme pour le triolet et le sixain, on marque le groupe du chiffre indiquant le nombre de notes qu’il renferme, et dont l’ensemble doit égaler la durée d’une valeur régulière.
R. Par le signe nommé liaison, on réunit les différentes valeurs, et l’on obtient de nouvelles combinaisons de durée.
EXERCICES.
Comment indique-t-on la durée proportionnelle des sons ? — A.
Comment une même note marque-t-elle en même temps
l’intonation et la durée ? — B.
Quels noms donne-t-on aux diverses figures par lesquelles
on exprime la durée proportionnelle des sons ? — C.
Quels sont les rapports de durée indiqués par ces
divers signes ? — D.
Quels noms donne-t-on aux divers signes de silence ? — E.
Quels sont les rapports de durée indiqués par ces
divers silences ? — E.
Chacune des valeurs (notes ou silences) ne peut-elle
être augmentée de moitié ?
Quel est le signe de cette augmentation ? — F.