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LA TOUR DE LA LANTERNE.

des amis, de M. de Plocneuf, de M. Baude, de M. Rigobert, de Liette ! Eh ! oui, même de Liette qui dut, lorsque le tour de sa santé arriva, choquer son petit verre avec ceux de tout ce monde très en train et tant soit peu parti. Il fallut toute la soirée et une partie de la nuit pour étancher la soif inextinguible de ces bonnes gens, si bien que chacun se trompa de chemin pour retourner chez soi.

On avait tant bu, tant dansé, tant tiré de coups de fusil, qu’on fut aux Gerbies deux jours sans domestiques, capables de travailler.

Liette, qui n’avait pas idée de semblables divertissements, trouva que décidément c’était bien amusant de marier sa bonne.