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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/223

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plantes grimpantes. De toutes parts, le chèvrefeuille en fleurs mêlait ses parfums à ceux des rosiers disposés en massifs devant les fenêtres du château.

Olympe, interrogée par son amie sur la destination des divers bâtimens, entra avec elle dans les détails que nous connaissons.

— Cette maison que vous voyez en face de vous, c’est notre habitation. Au-delà se trouve un petit parterre que j’ai dessiné moi-même, le verger l’unit à deux quinconces de tilleuls dont nous voyons les cîmes. À ces beaux arbres, à ces quelques fleurs se borne ce que mon oncle m’a laissé accorder à un luxe improductif. Mais c’est assez ; toutes ces choses demandent une multitude de soins qui ne me permet pas de trouver mon jardin d’agrément trop exigu. Madame d’Iserlot n’est pas grande marcheuse, et mon père et moi nous trouvons un plaisir infini à nous promener dans la campagne. Elle est fort belle aux environs de Saint-Julien ; vous en jugerez bientôt, j’espère, ma chère Clarisse. Ce que je vois me semble déjà très