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Page:Savignac - La Jeune Proprietaire.djvu/256

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soldat vendéen à la fortune de Napoléon, en même temps il retrouva à la cour de l’empereur son titre, son rang, du pouvoir, tout ce qu’il avait possédé ou ambitionné dans sa jeunesse. Mais lorsque la catastrophe de 1814 l’eût fait déchoir une seconde fois, il tourna ses pas vers Saint-Julien. Olympe, devenue mère de famille, n’en était pas moins une fille dévouée. M. de Monclard, l’un des riches propriétaires du Gatinais, jouissait de la considération la mieux acquise, correspondant de plusieurs sociétés savantes, membre de la société d’agriculture. Il avait, à la prière de sa femme qui l’aidait de tout son pouvoir, consacré ses lumières, son temps et son argent à faire adopter dans le pays les genres de culture les plus productifs, et s’était ainsi enrichi en répandant autour de lui l’aisance et le bonheur. Ainsi le comte, retourné chez son gendre, eut encore le contentement de se trouver placé dans un centre d’action, et de dominer à dix lieues à la ronde, de par l’omnipotence de M. et de Mme de Monclard.

Le même retour à l’ordre et au crédit, qui