Page:Savine - L Assassinat de la duchesse de Praslin.djvu/12

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été Mme de Praslin, a vécu ; il ne reste plus qu’une horrible, qu’une monstrueuse détraquée. La légende des amours du duc et de « l’ambitieuse » institutrice, se réduit à l’idylle platonique d’une pauvre fille isolée, sans affection dans la vie, et d’un dégoûté de la femme, en qui ne vivait plus que le sentiment paternel.

On ne pourra plus parler du boucher aux trente blessures. L’horrible et douloureux justicier paraîtra ce qu’il fut en réalité, un père atrocement malheureux, un faible qui, mal armé pour la lutte, fut très inférieur aux infortunes qui l’accablèrent.

Comme dans tous les volumes de cette collection, des reproductions de quelques documents du procès, des portraits, des estampes, des témoignages graphiques de tout genre, forment l’illustration documentaire, et comme une sorte de commentaire de cette étude.