qu’à quelle heure ? — Je ne me le rappelle pas. — Votre
résolution était-elle arrêtée quand vous vous êtes couché ?
— Non, d’abord, je ne sais pas si cela peut s’appeler une
résolution. — Quand vous vous êtes réveillé, quelle a été
votre première pensée ? — Il me semble que j’ai été réveillé
par des cris dans
la maison et que
je me suis précipité
dans la chambre
de Mme de
Praslin. » Ici le
duc ajoute en
soupirant : « Je
demanderais que
vous me rendissiez
la vie, que
vous interrompissiez
cet interrogatoire. —
Quand vous êtes
entré dans la
chambre de Mme
de Praslin, vous
ne pouviez pas
ignorer que toutes
les issues autour
de vous
étaient fermées,
que vous seul
pouviez y entrer :
— J’ignorais cela. — Vous êtes entré, ce matin-là, plusieurs
fois dans la chambre de Mme de Praslin. La première fois
que vous y êtes entré, elle était couchée ? — Non, elle
était malheureusement étendue par terre. — N’était-elle
pas étendue à la place où vous l’aviez frappée pour la
dernière fois ? — Comment m’adressez-vous une pareille
question ? — Parce que vous ne m’avez pas répondu
tout d’abord. D’où viennent les égratignures que j’aperçois
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