Page:Say - Œuvres diverses.djvu/307

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vers le bien public, dont, au total, les travaux ont été favorables au progrès de la science qu’il cultivait ; à un homme, enfin, qui était aussi peu porté à tirer vanité de son savoir que de sa fortune. Aussi, n’ai-je touché que très-légèrement, dans les notes que les libraires m’ont sollicité d’ajouter à la traduction française de son livre, les points sur lesquels nous différions ; mais on verra peut-être quelque jour, par notre correspondance[1] que, si j’ai évité de le combattre sous les yeux du public, je soutenais néanmoins à huis clos contre lui quelques combats dans l’intérêt de la vérité.

  1. On trouvera plus loin dans ce volume cette correspondance, dans laquelle les deux célèbres économistes ont discuté avec une égale franchise et un même amour du bien et de la vérité, plusieurs des questions les plus délicates de l’Économie politique. (H. S.)