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Page:Say - Traité d’économie politique, III, 1826.djvu/298

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bien, parce qu’une partie du produit des manufactures est acheté avec le produit des récoltes.


Denrée. Marchandise mise en vente, non pour être revendue, mais pour être consommée, soit qu’elle soit destinée à la subsistance ou à tout autre genre de consommation.

Tant qu’elle est achetée pour être revendue, elle conserve le nom de marchandise.


Dépréciation. Déclin dans le prix d’une marchandise, quelle qu’en soit la cause. La monnaie est dépréciée quand il en faut donner davantage pour obtenir tout autre produit, quand les autres produits, payés en monnaie, sont plus chers.


Détailleur. Commerçant qui achète la marchandise du marchand en gros ou en demi-gros, pour la revendre au consommateur. Il donne une façon productive en accommodant une denrée aux besoins et à la commodité du consommateur.


Distribution (des valeurs créées, ou, si l’on veut, de la valeur des produits). Elle s’opère par l’achat que fait un entrepreneur d’industrie, des services productifs de ses co-producteurs, ou d’un produit qui n’a pas encore reçu toutes les façons qu’il doit recevoir. Cet achat est une avance dont le dernier entrepreneur (qui est communément un marchand en détail), est remboursé par le consommateur.

Les valeurs, ainsi distribuées, vont former les revenus des particuliers, dont l’ensemble compose le revenu total de la société.


Droits d’entrée. Ils établissent un monopole en fa-