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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/110

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PRBMIER AMOUR n J’eus encor le désagrémenr De me défriser, en passam Dans ma chemise ; Et ma barbe avait repoussé I... Chez le coiifear je repassai Pour qu’il me frise Et qu’il me rase de nouyeaa. Enfin, bien pomponné, la pean Un peu brûlante. Mais cent fois moins que mon ardecr^ Au logis qu’habitait mon cœur Je me présente. J’avais des souliers neufs, vernis ; Us étaient bien un peu petits, Mais la nature M’ayant fait le pied un peu grand» Il fallait corriger vraiment f Cette imposture* « Si mon pied lui tape dans l’œil, » J’en pourrai montrer quelque orgueilt V Dis-je en moi-même ; » Car déjà c’est un grand bonheur » Que d’avoir un pied dans le cœur » De ce qu’on aime I » Et voilà pourquoi j’avais mis«  Ce soir, des souliers trop petits. J’avais encore Autre chose en entrant au bah — On doit avoir un arsenal Quand on adore. ««»