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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/111

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100 PREMIER AMOUR C était an mouchoir séducteur, Imprégné... non, trempé d’odeur ; « Et si ma blonde, 9 Me disais-je, danse avec moi, » Je tire mon mouchoir, ma foi, » EtjeTinonde v D’un parfum des plus enivrants. » Ayant ainsi troublé ses sens,

Coûte que coûte, 

» Gomme elle n’entendra pius rien, » Alors, tant pis ! il faudra bien » Qu’elle m’écoute !» J’allai l’inviter à valser. Elle accepta, sans balancer, Et je crois même Qu’en acceptant elle sourit. •• Seulement elle me promit Pour la quinzième. C’était bien un peu long, cela I Je ne dansai pas jusque-là 1 Vive, animée. Je la suivais des yeux de loin. Le coude appuyé sur un coin De cheminée. Et quand je voyais un danseur Nouveau serrant avec bonheur Sa taille souple, D’un regard je le foudroyais !... Mais, en moi, pourtant, j’enviais Cet heureui couple. —