Aller au contenu

Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/112

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

»AEMIER AMOUR 101 J’en avais déjà foudroyé Environ près de Id moitié Tout aatour d’elle, Qaand je sentis une douleur Tout à coup m’étreindre le cœur : Douleur cruelle Qui me fit frissonner, hélas I Et cependant ce n’était pas La jalousie Qui me faisait trembler ainsi. -^ Messieurs, j’ai grand besoin ici De poésie. — Vous avez aimé tous un jour> Et vous savez ce qu’est l’amour ; On est très-bête Lorsque Ton aime, c’est un fait» Et la moindre chose vous fait Perdre la tête. Le moindre rien paraît charmant : Ainsi, par hasard, qu’un amant Tombe par terre, Si sur sa gauche est la douleur, Il s’écrie : « Ah ! côté du cœur I » Blessure chère ! » • Moi, je ressemble à cet amant Pour mon histoire, seulement... C’est le contraire. Au bal, je m’en souviens encor, Je m’écriai : « Côté... du cor I » Voilà l’affaire, m. 6*