Aller au contenu

Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/165

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

i54 LES TENTATIONS D’ANTOINE supplice I ô longue souffrance ! Nom fatal, à jamais maudit» Dont rinévitable influence Partout, toujours me poursuivit 1 A peine au début de la vie, Quand je marchais sur les genoux. Pour une assiette de bouillie J’avais déjà des désirs fous ; Je voulais quand même chacune Des choses qui frappaient mes yeux : Pour n’avoir pu prendre la lune, J*eus des désespoirs furieux* A quinze ans, captif des écoles, Je ne rêve que liberté, Galons, plumets et bottes molles. Moustache en croc, sabre au côté ! A vingt ans, mes désirs en flamme Me causent des tooroients affreux : Je n’aperçois pas une femme Sans en devenir amoureux. Depuis vingt ans jueques à tmilB, Sans répit, sans exeeptioB, Tout ce qui peut tenter me teatt : Je vis dans la tentalîoiàt Tentation de la liebesie. Surtout quand je n’ai pàos Ouand je suis fou* de la sagesse ’• Quand je suis sage^ d’élra font