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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/182

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LA DAME DE NIORT 471 LA DAME DE MlOBT. Ohl non, non ; pas les plumes. LA DEMOISELLE* l’aurais bien une affaire très-avantageuse i proposer à madame. Elle Ini présents nue ehûie près de la table. LA DAME DE NIORT, se rassied. Laquelle ? LA DEMOISELLE. J’ai là un portrait de madame de Pompadour, par... LA DAME DE MORT. Par ? LA DEMOISELLE. Par Rubens. C’est tout simplement une merveille. Nous l’avons acheté à la vente du comte Branitzi-Rovitcz, pour un riche Catalan. La révolution d’Espagne est survenue^ le Catalan s’en est allé, et madame de Pompadour nous est restée sur les bras. LA DAME BB NIORT. Je ne vois pas où vous voulez en venir. LA DEMOISELLE, qai a été chercher na portrait sons le eompttrir, le pose sur la table devant la dame de Miort. Avec quelques retouches cela ressemblerait beaucoup à madame, et je le lui donnerais pour cent vingt francs. LA DAME DE NIORT. Voyons... voyons... (sUe examine le portrait.) VOUS UO tTOUVCZ pas que c’est mieux que moi ? LA DEMOISELLE, scandalisée. Madame de Pompadour... mieux que madamel... Une dévergondée 1 fil