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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/218

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MONSIEUR GAMBREFORT 207 MADmiER, séTërement. Il est certain que je ne vois rien du même œil que vous. GAMBREFORT. Madinier, diverses choses ressortent pour moi de tout ceci : la première et la seconde, c’est que Ton s’est... moqué de nous, et que l’on a bi^n fait... la troisième et la dernière, c’est que nous devrions aller déjeuner.’ Nous nous sommes comportés, nous d’ordinaire si chevaliers, comme de simples rustres envers ce jeune homme... nous avons probablement retardé son premier repas. MADINIER. Je n’ai pas déjeuné plus que lui, ce me semble. CAMBREFORT. N’importe 1... j*ai des remords.^Nous avons été indiscrets» Madinier. MADDUER. Et tu crois qu’il a osé me donner une leçon 1 GAMBREFORT. Ohl non... mais il a l’air de l’avoir osé. MADINIER. Tu vas lui demander raison de ses plats artifices en vue de nous désunir. GAMBREFORT. Non... mon brave... non... j’en ai assez. MADINIER. C’est bien, j’irai seul, jusqu’au bout. GAMBREFORT. Voyons... sois donc raisonnable, c’est parce que l’estomao te tire, que tu dis cda.