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Page:Saynètes et Monologues, sér. 3, 1884.djvu/74

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LE NEYEU DE LÀ MARQUISE 63 nant ?... Comment, tous êtes encore ici ?.. • De quelle manière faut-il donc vous donner votre congé pour qua ?ous consentiez à partir ?... ROGER. Ah, c’est toi, soubrette infernale !... que ta maîtresse m’ait donné congé, je te l’accorde, mais quant à le prendre, c’est une autre affaire... ’LISETTE. Que voulez-vous dire ?... Vous allez rester ici ?... ROGER, effrontément. Mais oui, Marton ou Lisette... au fait, comment te nommes-tu ? ... LISETTE. Que VOUS importe ?... ROGER. Voyons, ne sois pas si farouche et surtout ne crains pas de perdre ton temps avec moi. Sais-tu bien, ma mie, que si tu consentais à me venir en aide dans mon entreprise, je ne regarderais pas à la récompense ?... Tiens, voilà un à-compte, (m’embrute.) ot OU voici un autre encore. U loi offire sa bonne. LISETTE, reponssant la bonrte. Gardez votre argent, monsieur, je vous le volerais. Votre premier à-compte ? à la rigueur, passe encore, je ne déteste pas trop ceux-là ; mais quant à votre bourse, je n’eni ai que faire, car je ne veux pas trahir ma maltresse , ROGER. Voyons, Martine, humanise- toi !... LISETTE. Je m’appelle Lisette, comme une vraie soubrette de comédie ; mais cependant, à rencontre de la tradition, je ne