Page:Scènes de la vie privée et publique des animaux, tome 2.djvu/99

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Voici ma Charte, me dit-il; elle Ifu que deux articles, mais s’ils sont bons, e’en est assez :

«Toutes les Bêtes sachant lire et écrire, et surtout c compter, ayant une bonne cabane au soleil, du foin e dans leur ràtelier et des amis puissants, étant égales «devant la loi, il est promis justice et protection à a toutes.

c: En conséquence, alin que les tïrrands du Jardin des u Plantes puissent jouir de toutes leurs sises, nous enjoi- u gnons aux petits qu’ils aient à se priver du peu qu’ils u ont,‘ et à se rapetisser au point de devenir imperceplibles


u et impalpables. — Si bien que les petits ne tenant plus c

a de place du tout, les Garantis puissent avoir, comme c'est a leur droit, leurs coudées franches, ne Inenqtwr de rien

 L»

et lfètre gênés en rien. u.

n Comme il n’est pas possible que tout le monde soit

content, ceux qui ne le seront pas auront tort de s’en étonner, mais ils auront le droit de s'en plaindre. —

Le droit de pétition est donc solennellement reconnu. -—— Qu'on se le dise.

S

î

u Mais attendu que les moments d’un rédacteur sont

" WËCÎGN-‘ï, Blquïl lui serait impossible llïtccordtvt‘ toutes