née. Ce ifest pas le tout que de {emparer du pouvoir, il faut encore trouver le moyen (le s’y établir commo- dément, et Son Altesse, qui ne se faisait pas d'illusion,
trouvait la chose diflicile.
a PIIEMIÈBEMENT, se dit-il,’ je fuirai les fêtes populaires, je les fuirai comme la peste.
u DEUXIÈMEMENT, je cesserai de prendre la patte à tout le monde. Pour une patte propre, combien qui ne le sont pas! Sans compter, ajouta-t-il en me montrant sa four- rure ensanglantée, que quelques-uns serrent très-fort
et à ongles ouverts.
a TROISIÈMEMENT, comme, à tout prendre, mon sceptre est une simple plume, ce qui ne peut pas être très-lourd à porter, il faut que ma royauté me soit légère tout au- tant qu’aux autres. A cette fi n, je n'en prendrai qu'à mon aise, et tout n'en ira que mieux, et je mettrai tant de per- sistance à ne rien faire... n
— Qu'on vous surnommera le Napoléon des liENAItns, Monseigneur, lui dis-je, et qu’on fera bien.
ü- Üest pourquoi, dit Sou Altesse, qui lit semblant «le ne pas avoir entendu, je vais faire une petite Charte. Une nation qui a une Charte est lme Ination qui ne
manque de rien.