Page:Scarron - Oeuvres T3, Jean-François Bastien 1786.djvu/443

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tn’appreiis-là tx que je ne sçavois pas , dit Marcelle * et je ne m’étonne plus si notre maîtresse faisoic tant la sévère» quand son neveu ad honores s’apprivoisoic avec nous. Si j’avois voulu le croire, jaurois bientôt xké le neveu à la tante ; mais elle m’a nourrie dès ma jeunesse, et encore faut-il avoir de la fidélité «pour ceux dont on mange le pam. Pour vous dire le vrai, continua Inez , je ne nais point ce pauvre garçon, et je vous avoue qu’il m’a fait tantôt grande pitié , quand il a été seul de si mauvaise humeur entre tant de gens qui se réjouissoient. C’est ainsi que s’entretinrent ks servantes, et qu’elles raisonnè- rent sur le mariage de leur maître. La bonne Ine* s’endormit, mais Marcelle avoit autre chose à faire. Ausskât qu’elle vit sa compagne endormie , elle s’habilla , ec alla faire un gros paquet «les hardes d’Isidore, et de quelques-unes de Dom-Marcos , qu’elle avoit adroitement tirées de leur chambre , avant que le prévoyant Seigneur en fermât la porte. Ayant fait son coup , elle s’en alla ; et parce qu’elle n’avoit pas dessein de revenir, elle laissa ouvertes les portes de l’appartement >qu’occupoit Isidore daas cette maison. Inez s’éveilla i quelque tgms de-là, et ne trouvant point sa compagne auprès d’elle » elle eut envie de sçavoir où elle étoit à telle heure. «Elle écouta auprès de la porte d’Augusttnet 9 non -sans quelque périr soupçon et quelque jalousie : mais n’y ayant point ouï de bruit, elle alla la cherchât par-tout ou elle crut qu’elle pouvoit être, et ne k trouva pas, mais bien les portes ouvertes* Elle courut frapper à celle de la chambre des nouveaux mariés* qu’elle mit d’abord en peine du grand bruit qu’elle fit* Elle leur dit que Marcelle étoit sortie la nuit, qu’elle avoit laissé les portas ouvertes, et qu’eue craignoit qu’elle n’eût emporté quelque chose /peut-être pou* m