Page:Scarron - Oeuvres T4, Jean-François Bastien 1786.djvu/160

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de la vôtre. Je sai bien que vous n’aimez pas les louanges, quoique vous en méritiez plus que personne au monde ; outre que la plume burlesque ne s’acquitteroit pas assez bien d’un panégyrique. Je vous dédierai seulement mon troisième livre de Virgile. Je vous confesserai que c’est fort mal m’acquitter de tout ce que je vous dois ; et vous supplierai de croire que, si je n’étois pas en l’état où je suis, je n’aurois point de plus forte passion, que de vous témoigner autrement que par des paroles, que je suis de toute mon ame,


MONSEIGNEUR,


Votre très-humble, très-obéissant et très-obligé serviteur,
SCARRON.