Page:Scarron - Théâtre complet, tome 3, 1775.djvu/326

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Les grandes queues des Comètes,

Sont les manches de mes battoirs.

La jouant avec des lutins,

Et poussant toujours de furie,

Des coups dedans la galerie,

J'éborgnai tous les diablotins.

Étrange et furieux effet

De mon naturel effroyable !

Les autres méchants font le diable,

Et Matamore le défait.

Mais je ne veux plus m'efforcer

À faire de si grands ravages,

Je veux aimer les beaux visages

Et drôlement les caresser.

Je vais sans cesse soupirer,

Devant les féminines faces,

Pour posséder leurs bonnes grâces,

Et les contraindre à m'adorer.