Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/174

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crit du marquis de Mirabeau, est ainsi conçue :

« Les religions particulières ne doivent être envisagées dans un système politique qu’autant qu’elles sont établies… car à la réserve de la religion catholique, elles sont toutes fausses. Elles ne peuvent convenir aux États qu’autant qu’elles sont assujetties à la morale d’institution divine, c’est-à-dire à la loi naturelle qui est de toutes les religions, de tous les pays, de tous les siècles, et qui est le souverain de toute législation, le fondement de toute piété et la règle universelle des bonnes mœurs.

« Les religions d’institution humaine (je ne parle pas de la religion catholique qui est la seule vraie avec la religion universelle) ne doivent avoir de rapports avec le Gouvernement que parce quelles ont besoin elles-mêmes d’être gouvernées. »

En lisant ce passage, on ne peut s’empêcher de songer à Socrate qui, respectueux de la religion dominante, sacrifiait aux dieux chez lui et dans les lieux publics.

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