Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/229

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reprenait sous une forme nouvelle, les idées exposées dans ses articles Fermiers et Grains. Au sujet de la population, il répondait à la thèse contenue dans l’Ami des hommes dont la publication était récente et dont il ne connaissait peut-être pas encore l’auteur. Mais il exagérait, car si la misère nuit à l’accroissement du nombre des hommes en détruisant prématurément les individus déjà nés, l’aisance, compagne de la prévoyance, empêche aussi cet accroissement en arrêtant la natalité.


L’article Impôts est plus précis que l’article Hommes ; la copie que l’on en possède est meilleure ; les notes dont Turgot l’a illustrée sont précieuses.

« L’impôt doit, d’après Quesnay, être prélevé « sur les richesses annuelles de la nation ». Que sont ces richesses ? Ce ne sont pas les richesses pécuniaires qui sont aux

    jusqu’en 1760 ». Cette table ressemble beaucoup à celles qui terminent les ouvrages médicaux de Quesnay et qui sont attribuées à Hévin. Elle peut avoir été faite après la rédaction de l’article qui doit être antérieur à 1760.