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pour la Faculté un redoutable adversaire. C’était lui qui avait obtenu la création des chaires au collège royal de Saint-Côme en 1723, plus encore que le premier chirurgien du roi Maréchal, dont il avait la place en survivance depuis 1717.

Il songeait maintenant à constituer un organisme qui achevât de relever la chirurgie de l’ignominie dont les médecins voulaient la couvrir : c’était une Académie de chirurgie, sur le modèle de l’Académie des sciences.

Dans un ouvrage, à la rédaction duquel Quesnay a pris part, l’Histoire de la chirurgie[1], le but de La Peyronie est ainsi indiqué :

« Il voulait une Académie pour recueillir les travaux des chirurgiens français et conserver à la postérité les connaissances répandues parmi tant d’hommes éclairés[2].

  1. Recherches critiques et historiques sur l’origine, les divers états et les progrès de la chirurgie en France, 1744, reproduites en 1749 sous le titre d’Histoire de l’origine et des progrès de la chirurgie en France.
  2. Dans une histoire sommaire de l’Académie, insérée dans les Mémoires de cette société, il est dit plus modestement : «  M. Maréchal et M. de La Peyronie sentaient tous les avantages qu’il y avait à retirer d’une Société à laquelle les observations et découvertes se-