Page:Schelle - Le Docteur Quesnay.djvu/58

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» Avant qu’on eût formé de tels établissements pour les sciences physiques, on se plaignait de leur stérilité ; le goût des hypothèses infectait les esprits ; chaque physicien se persuadait qu’il pouvait soumettre la nature entière à l’imagination… Mais dès qu’on a rassemblé des faits, les philosophes sont devenus plus sages. Ils ont vu que la nature ne pouvait se dévoiler que par des observations réitérées. Ce n’est qu’en les consultant qu’on a cru pouvoir remonter aux principes, ou plutôt aux causes immédiates, car pour ce qui est des principes ils sont cachés dans la profondeur de la nature, qui, selon les apparences, ne se dévoilera jamais à nos yeux ».

Ce que La Peyronie désirait, c’était faire sortir les chirurgiens de leur routine en leur infusant des connaissances théoriques et prouver en même temps, par la publication de leurs mémoires, qu’au milieu de praticiens illettrés, se trouvaient des savants capables d’imposer le respect à leurs rivaux de la Faculté.

    raient rapportées et mises à l’épreuve d’une critique judicieuse pour être ensuite communiquées au public et comporter une espèce de Code de chirurgie. »