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Veneris, les médecins voulant interdire aux chirurgiens de s’occuper de ces maladies.

Quesnay fut encore un de ceux qui répondirent à l’auteur du traité. Dans une première brochure[1], faisant allusion aux tendances des médecins à l’accaparement, il leur dit : « Il me semble entendre ce philosophe dont le spectacle a tant de fois enrichi la scène, qui, sous prétexte que la philosophie est la connaissance de toutes les choses par leurs causes…, veut arracher le timon des affaires au magistrat politique, l’épée au guerrier, la justice au juge, le pinceau au peintre, le ciseau au sculpteur, le compas à l’arpenteur… »

Dans d’autres brochures qui formèrent, avec la première, douze lettres signés « M…, chirurgien de Rouen[2] », Quesnay attaqua plus vigoureusement l’auteur du traité De morbis Veneris. Les pamphlets de ce dernier conservés dans le Recueil dont nous avons parlé

  1. Réponse d’un chirurgien de Saint-Côme à la première lettre de M. Astruc, avec une addition qui sert de réponse à la deuxième lettre de M. Astruc (septembre 1737).
  2. Voir aux Annexes.