Page:Schelling - Bruno, 1845, trad. Husson.djvu/147

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mentent parmi ceux des astres qui jouissent en eux-mêmes d’une vie plus parfaite.

Quant aux masses et aux densités, l’art céleste a voulu qu’en général les masses plus grandes occupassent le milieu, mais que les plus denses fussent les plus voisines de l’unité eu de l’image de l’unité, et que, prises à part, elles fussent représentées par trois astres, dans un ordre tel, que le plus dense fût suivi par celui qui offre une masse plus grande, et celui-ci par un autre qui, entre les deux, s’éloigne le plus, dans sen cours, de la ligne du cercle. Mais, en général, voici quelle est la loi qui régit ces derniers. Les choses, dans l’univers, sont plus ou moins parfaites selon que le temps s’est plus ou moins identifié avec elles : or, il s’est identifié avec toutes celles qui se distinguent des autres ; car nous avons déjà dit que, dans chaque chose, l’expression du temps, c’est la ligne, ou la longueur pure. Donc, celle qui exprimera le mieux la longueur en soi, représentera aussi le temps d’une manière beaucoup plus parfaite que toutes les autres choses isolées et corporelles : or,