tères et la mythologie, ainsi que sur les rapports qui existent entre les philosophes et les poëtes.
Bien.
En reprenant cette discussion, je remonterai, si vous le voulez bien, à l’origine même de notre discours, afin de pouvoir, sans entraves, continuer à bâtir sur un fondement solide.
Très bien.
Ainsi donc, Lucien, il te paraît possible qu’une œuvre, sans être belle, puisse néanmoins arriver à la perfection de la suprême vérité ? Mais alors, tu parais appeler vérité ce à quoi, nous autres philosophes, pourrions bien refuser ce nom. Alexandre, au contraire, en prétendant qu’une œuvre n’est belle que par sa vérité, met ainsi en doute qu’il puisse y avoir un point où la vérité et la beauté, toutes deux également libres, également indépendantes et sans être subordonnées l’une à