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tendu. Ce fut après une de ces soirées, qu’étant resté plus tard qu’à l’ordinaire, on envoya quelqu’un pour le chercher ; le messager ne le trouva point. La plus vive inquiétude ayant alors succédé à l’étonnement, on multiplie les recherches ; on envoie même quelques bâtimens sur mer ; il fut impossible de découvrir ses traces, ni d’obtenir aucuns renseignemens à son sujet. La nuit se passe, le matin, le jour suivant, le soir encore : point de nouvelles de Jéronimo. On commençait à se livrer aux conjectures les plus sinistres, lorsqu’on apprend enfin qu’un corsaire algérien avait, le jour auparavant, débarqué sur cette côte et enlevé quelques habitans. Aussitôt on fait partir deux galères qui