Aller au contenu

Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/161

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pas déclaré lui-même que d’après les éclaircissemens qu’il avait tirés de moi, son résultat n’aurait pas été différent de celui dont nous avons été les témoins ? Que conclure de là, sinon qu’il était en effet le plus naturel ? Au reste, les réponses de l’esprit étaient, comme celles des oracles, tellement obscures et brèves, qu’elles ne pouvaient que difficilement donner lieu à des contradictions. En supposant au personnage qui jouait ce rôle un peu de pénétration joint à quelque présence d’esprit, quel plus grand parti n’aurait-il pas pu tirer encore des lumières qu’il avait su se procurer ? —

Mais vous représentez-vous, monseigneur, quels préparatifs, com-