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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/162

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bien de machines eussent été nécessaires à l’Arménien pour faire réussir un plan aussi compliqué que celui que vous lui supposez ? Que de temps il lui eût fallu pour imiter une tête humaine avec une vérité si frappante, et pour faire la leçon à son esprit de manière à prévenir toute erreur qui aurait pu trahir son secret ? Quelle attention pour disposer enfin une foule d’accessoires, de détails si nécessaires à l’illusion, que la négligence du moindre d’entre eux, aurait pu la faire manquer ? Songez, après cela, que le Russe n’a été absent qu’une demi-heure. Je ne conçois pas qu’un intervalle de temps si court ait pu suffire seulement à celles des dispositions qui étaient