Aller au contenu

Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome premier.djvu/7

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
AVERTISSEMENT.


L’OUVRAGE dont j’offre la traduction au Public est du célèbre Schiller ; il n’a pas besoin d’autre recommandation. Mais moi, son faible traducteur, j’ai besoin de m’excuser d’avoir osé m’associerà son travail, et finir ce qu’il avait si bien commencé. Il n’est pas facile de deviner quels avaient été son intention et son but dans cette imparfaite et singulière production ; on a cru dans le temps qu’elle était fondée sur la vérité, et plutôt une anecdote historique qu’un roman ; on a même nommé le prince dont il est question ; mais cette opinion est trop hasardée pour la répéter ; il vaut mieux croire que c’est un fruit de l’imagination assez exaltée de Schiller, et qu’il trouva plus piquant de le laisser incomplet.

Un de mes amis, qui entend très-bien l’allemand, avait traduit ce