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Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/158

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tion avec les initiés du Bucentaure. L’Arménien sut encore tirer parti, dans cette occasion, du mauvais succès de sa première fourberie. La manière dont le prince l’avait dévoilée, devait nécessairement le conduire par l’orgueil à l’incrédulité.

Lorsqu’il en fut au point où on le voulait ; quand on eut assez affaibli les principes sur lesquels sa moralité était fondée, on en vint à un moyen indispensable à leurs vues : celui de le mettre sous leur dépendance, en le ruinant et en venant à son secours.

C’est ici où le cardinal A***i, et son neveu, le marquis Civitella, entrèrent en scène. Un combat simulé, une blessure supposée, lia entre eux