Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/159

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une connaissance intime dont on a vu les suites ; elle entraîna le prince dans le goût du jeu, qui, joint aux dépenses extraordinaires où l’avait conduit le séjour du prince de D***, le ruina complètement. Des avis secrets furent envoyés à la cour pour qu’on refusât les sommes qu’il demandait ; et bientôt n’ayant plus d’autre ressource que la bourse de ses séducteurs, il leur fut entièrement livré.

C’est alors que je fus obligé de partir. Il entrait dans leur plan de m’éloigner à tout prix ; et si ce ne fut que par l’absence, je le dois sans doute à la crainte qu’ils eurent d’éveiller les soupçons du prince, ou d’exciter trop sa sensibilité ; ils la réservaient tout entière pour le