Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/44

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ne cherche point au reste à pénétrer vos secrets.

— Le comte d’O*** n’a pas encore répondu à la première des trois lettres que je lui ai écrites depuis son départ.

— C’est impardonnable. Puis prenant en sa main un des rouleaux qui venaient de lui être remis : Voilà mon tort, continua-t-il ; n’est-il pas vrai ?

— Je vois fort bien que cela était nécessaire.

— Mais je n’aurais pas dû me mettre dans cette nécessité ?

— Je me tus.

— Sans doute ; j’aurais dû ne jamais étendre la sphère de mes idées et de mes désirs ; j’aurais dû arriver à l’âge de la vieillesse, de la maniè