Aller au contenu

Page:Schiller - Le Nécromancien ou le Prince à Venise, tome second.djvu/52

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelle est ton erreur !……[1]

Ici nous fûmes interrompus par une visite qu’on annonça ; et vrai-

  1. L’on me permettra de supprimer ici une suite de raisonnemens trop subtils pour que le plus grand nombre de mes lecteurs puisse en saisir le fil ; et trop arides pour pouvoir intéresser les autres. C’est avec peine que l’on voit un prince, d’un caractére d’ailleurs si estimable, s’enfoncer dans le labyrinthe d’une obscure métaphysique, pour y chercher de quoi justifier ses erreurs, On me saura gré peut-être de ne l’avoir point suivi dans les sentiers rocailleux et les défilés glissans où sa manie le conduit. Ce que j’ai conservé de ses sophismes est la partie la plus saillante de cette longue et fastidieuse discussion ; on pourra, par elle, se faire une idée du reste. Le baron de F*** y répond ; mais trop faible raisonneur pour tenir tête à un adversaire si